NOIR D’IVOIRE ET BLANC PAPIER
C’est ainsi que pourrait se traduire cette nouvelle proposition d’exposition présentée par le peintre aquarelliste Salvador Cavalle, démontrant ainsi que la tradition de l’aqua-relle se poursuit dans l’art contemporain.
Bien que fortement liée à une éducation dite exemplaire, l’aquarelle révèle avant tout une facette évanescente et nomade, susceptible de s’estomper sans cesse sur le papier.
Elle est le mode d’expression le plus utilisé au monde, empreinte d’humilité, de par-tage, de dialogue, alliant légèreté et forte envergure.
Issue d’une technique exigeante, Salvador Cavalle démontre que l’aquarelle est bien plus qu’une peinture à l’eau sympathique.
L’artiste s’approprie la poésie d’un art qui fait interve-nir l’âme toute entière ; il demeure maître pour la di-luer, contrôler sa transparence et sa translucidité.
Par son travail tout en monochromie, il se détache des couleurs, pour ne travailler que des valeurs, parce que pour lui l’avenir de l’aquarelle reste dans le présent.
Empreint d’une virtuosité saisissante, Salvador Cavalle appose simplement du noir sur une feuille blanche et livre une merveille de précision et un jeu de lumière palpable.
L’artiste voit dans l’eau de l’aquarelle, le miroir de sa passion. Sa boussole étant étroitement guidée par sa curiosité authentique et son intérêt sincère.
Inscrite dans la temporalité du moment, l’exposition « Noir d’ivoire et Blanc papier » est le récit figuratif d’un artiste qui se confond et se conforte dans un style nomade comme l’était la tradition de la peinture de paysage. La couleur en moins.
Comme le pigment en suspension dans l’eau, le pinceau suit sans aucun doute le mouvement de la respiration de l’artiste, force dans laquelle, réside dans sa poésie.
Ce faisant, Salvador Cavalle et son « pinceau d’expres-sion » en explorent toutes les intensités, toutes les transparences.
Mais uniquement en noir et blanc.
Usant du noir d’ivoire et ne laissant pour le blanc, aucun espace à l’imprévu !
Artistes
À propos de l'exposition
Noir d’ivoire et Blanc papier.
Un regard d’artiste, avec une lumière qui sublime l’instant et ce qui nous entoure.
Un virtuose, maître de la perspective qui offre un point de vue qui illumine l’interaction du passé et du présent.
Un équilibriste qui capture efficacement le senti-ment d’ordre et de structure en jouant sur les lignes à la surface de l’eau, travaillant les limites de réserve.
Un artiste qui « vole » et qui dégrade le mouvement de l’onde, toujours à la recherche de la vibration qui habille d’ombre et de lumière.
Dans chaque goutte d’eau, Salvador Cavalle contrôle la propagation d’un pigment qui fuse, qui éclate en une aquarelle vivante.
En voiles et en dégradés, l’artiste trace les empreintes de l’eau, essence de scènes urbaines et de paysages ruraux.
L’aquarelle est un médium des plus personnel, une forme d’expression artistique.
En « Noir d’ivoire et Blanc papier », Salvador Cavalle conserve simplement cette bonne humeur appréciable, sans laquelle les paysages seraient bien différents !
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