KUBALA, L’ÉCHO DES SONGES
Un cheminement entre peinture et poésie, le Peintre puise aussi son inspiration dans la musique. La poésie l’accompagne depuis « les années lycée » et il apprécie quelquefois de pouvoir en interpréter certaines. Pour lui travailler après s’être laissé habiter par un texte, un récit, une œuvre littéraire, transcrire les visions suscitées par ces lectures en se remémorant certaines scènes c’est excitant et passionnant. Quant à la musique, elle lui permet de s’évader, cloîtré dans son atelier.
« Les ressentis sont stimulés par les ambiances de musiques diverses et variées qui m’aident à me concentrer et à rêvasser dans mon univers. C’est alors que parfois des souvenirs ressurgissent et se retrouvent sur la toile ou alors ces ressentis influencent l’esprit, la tonalité du tableau. »
C’est comme raconter ces petits riens
Au travers de ces œuvres, KUBALA nous transporte vers un nouveau récit, vers des cultures qui se croisent et s’enrichissent. Ses couleurs tantôt lisses, tantôt rugueuses, vivent, vibrent et s’expriment en silence. Le travail des strates de couleurs, des transparences et de la superposition devient le reflet de l’artiste qui cherche à rendre visible une image intérieure. L’effet diffus de vibrations silencieuses et lumineuses est une invitation à une déambulation rêveuse, aux sensations, aux émotions éprouvées passées ou à venir, pour n’en garder que l’essentiel. Au son sourd d’un pinceau vecteur de fluides colorés, natures et figures se réveillent en écho et s’illuminent sous les couleurs des plus ombragées aux plus lumineuses. C’est comme raconter ces petits riens qui nous prennent par la main et en somme, nous montrent ce que nous sommes.
À propos de l'exposition
Peintre français, né dans le Pas de Calais, d’origine slave et bohème par ses grands-parents, il réside actuellement en Occitanie. A ses débuts en 1988, et durant une quinzaine d’années il aimait peindre en extérieur, sur chevalet, trouver l’inspiration dans cet environnement familier au gré des saisons. « Les paysages du Nord, du Pas de Calais et du bassin minier, mais aussi de la Baie de Somme, de la Baie d’Authie, de la Côte d’Opale avec ses plages infinies…
Plus tard, après ce long parcours, il a décidé de ne peindre qu’en atelier. Eloigné des contraintes trop techniques de son premier métier, il se dégageait de l’emprise de la précision en essayant peu à peu le lâcher prise.
« La mémoire estompe les petits détails inutiles pour ne garder que l’essentiel ».
Partant de ce constat, le travail en atelier correspondait tout à fait à ces nouvelles recherches qui déjà le passionnaient. Une page se tournait ! L’artiste, en suivant sa voie, a sauté le pas en abordant plus librement les sujets qui surgissent aussi par le fait du hasard. Mais il est clair que les tableaux réalisés dorénavant, se nourrissent de son cheminement antérieur et intérieur, de sa maîtrise des profondeurs comme celle des ombres et des lumières qu’il a pu, si souvent, observer en extérieur.
