BOIS DE VIE
L’arbre est symbole.
Symbole de l’homme, du Cosmos, de la vie.
L’arbre est complexité. Il est varié, organisé, vivant. Il est bois et essence de la nature.
Le cep de vigne est de ces bois d’arbres créateurs qui captent les forces invisibles d’un sol pauvre et difficile mais pour autant salvateur. Alain Alquier compose ses peintures ainsi.
Sensible mais déterminé, il instaure un dialogue secret, à la surface de la toile, de ce que la nature est à même de nous offrir. Il peint la nuit, accompagné de musiques contemporaines, des œuvres mouvantes, vivantes, expressionnistes toujours sur fond gris.
De façon quasi instinctive, il traduit les contraintes du végétal, de l’arbre, du cep tout en conservant une singulière réflexion pétrie de liberté dans son langage.
Ainsi, il donne vie à l’élégance des fibres, des branches, il donne existence à ses « Bois de Vie ».
Trouver dans le geste, dans la composition et l’esprit, la force et la fragilité. Rendre perceptible en accordant le sacré et le profane, et mettre en lumière au sobre motif des couleurs.
Ce sont des approches complexes et variées, à la fois allégoriques, pudiques et radicales que nous propose les peintures Bois de Vie.
Véritable quête, libres émerveillements sont ainsi offert à celles et ceux qui s’attardent devant les œuvres et découvrent à travers elles « la vérité de l’artiste ».
Ainsi Alain Alquier peut nous émouvoir et toucher les autres. C’est parce qu’il intériorise cette gravité et intranquillité dans l’acte de peindre, cette nature du « Bois de Vie » que l’on pourrait nommer vulnérabilité.
Mais cette vulnérabilité loin d’être simple et irrémédiablement empreinte de faiblesse, devient une vulnérabilité génératrice d’un langage pictural remplit de sincérité, d’émotions et de beauté.
À propos de l'exposition
L’exposition « Bois de Vie » présentée au Grand Presbytère à l’été 2022, s’inscrit une nouvelle fois dans ce qui est devenu une tradition de notre Centre d’art contemporain et des Métiers d’art : accueillir à Martres-Tolosane, des artistes inspirants et ayant cette volonté d’ouverture sur le monde et le territoire.
Depuis ses terres gersoises, Alain Alquier « ouvre les cimaises » du Grand Presbytère à partir du 8 juillet jusqu’au 18 septembre 2022.
Des corps en transparence, noués autour de ceps de vigne donneront le choix aux amateurs d’art d’interpréter les œuvres.
Par cette liane tortueuse et puissante, qui se charge en direction du ciel, l’artiste promeut un avenir fructueux.
Cette vision de la verticalité, de l’être debout, entre terre et ciel, traduit les expressions de l’énergie et des relations d’ouverture.
Avec son « Bois de Vie », Alain Alquier signe une peinture contemporaine et des toiles tout en sobriété.
Là est toute la générosité de l’artiste, nous offrant une multitude d’interprétations avec le désir d’exprimer des choses pures avec des moyens purs.
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