NATURE CONTRE NATURE
La culture, c’est le bonheur de découvrir, d’admirer, de respecter, d’aimer, de croire, d’espérer ensemble, …
La première exposition de la saison 2025 proposée au Grand Presbytère, constituera ce récit multiple et multiforme livré par trois artistes : Valérie de Sarrieu, Çelma Ghachem et Gilles Tanguy.
Ainsi, du 8 mars au 27 avril 2025, « Nature Contre-nature » livrera trois pratiques artistiques nourries d’expérimentations, de recherches, de supports, de matériaux.
Interpellant simultanément ou successivement l’espace et le temps, cette exposition pourra être interprétée selon des éclairages différents, des nouveaux points de vue.
C’est là toute la puissance de l’art, et singulièrement de l’art contemporain, qui provoque des émotions différentes, qui questionne la société dans laquelle nous vivons, et qui souligne ses paradoxes.
Tout cela forme un ensemble, un témoignage des réflexions et préoccupations qui les animent.
Chacun grâce à ses installations, convoquera les forces de la nature, les créations, la temporalité.
Tous présenteront des pratiques artistiques contre- nature ou alors tout contre elle.
« Nature Contre-nature », ce sont ces variations de pratiques et de matières qui composeront le tableau et non plus le sujet lui-même.
Ouvert à toutes les disciplines, le Grand Presbytère reste un dispositif important pour la création artistique. Transitoirement habité par un écosystème singulier, il vous permettra jusqu’au 27 avril, de vous immerger dans des univers artistiques variés, de remettre en question et bouleverser notre rapport à la nature.
Artistes
À propos de l'exposition
Trois artistes Nature contre-nature
Valérie de Sarrieu identifie et suggère un environnement dans une tradition picturale mais dont le contour est plus vaste. L’artiste ne cherche pas à domestiquer la nature par le trait, elle concède le sentiment d’une nature délivrée. Ainsi elle révèle avec la même sensibilité esthétique, le sublime d’une nature environnante que celui d’un paysage à la complexité urbaine.
Gilles Tanguy, imprime la subjectivité dans la réalisation qui tient de la rencontre d’expérience de la métamorphose. Il recompose ici une nature hybride en conférant à des matières une seconde nature et en créant une nouvelle réalité qui dépasse celle de la nature.
Çelma Ghachem, à la croisée de deux mondes, joue avec la mosaïque, avec ses formes, ses couleurs et ses concepts. L’artiste s’impose de « suivre » un donné, un ordre ou encore une logique dans des œuvres minérales. Hyperréalistes ou produits de son imagination, ses œuvres sont toujours des visions alternatives qui encouragent l’harmonie entre l’imitation, les émotions, les caractères et la puissance créatrice même de la nature.
