Valérie de Sarrieu

A l’issue des Beaux arts de Toulouse (1980), je me suis consacrée à la peinture à partir des années 90 après un détour en dorure (un an) puis dans la restauration de peintures murales dont l’héritage est, je crois, perceptible dans mon travail.

Entre 1995 et 2000, un passage enrichissant dans l’atelier de Maurice Mélat et Robert Thon.

Dans un premier temps, attachée à restituer la sensation d’un instant passé, je me concentre  à présent sur l’acte même de peindre, dans un désir de traduction picturale du réel présent sous mes yeux, en communion intime avec le sujet, dit « travail sur le motif ».

« Le réel a toujours une puissance de fiction et de poésie qui me porte et stimule mon activité  créatrice. »

« Tant d’espace dans un si petit format !

C’est la magie de cette peinture à la fois sobre et lumineuse.   Rien n’est superflu, rien n’est anecdotique et pourtant toute la poésie de l’instant et du tacite nous enveloppe.                                      

Du vent qui se lève au nuage qui menace, à la lumière qui pointe ou qui faiblit ».

Catherine Guiraud