Sacré-Profane
Le regard ne doit-il pas commencer par saisir le principe
divin d’organisation du monde qui se cache derrière les
apparences ?
Dans les dimensions de l’existence humaine, le Sacré et le
Profane ne se distinguent pas facilement.
Le Sacré « sacer » appartient au domaine des Dieux. A
l’inverse, le Profane « profanus » est rendu à l’humain.
Pour autant cette opposition peut les rapprocher et garder
dans le même temps, leur nature propre.
C’est cette proposition que deux artistes aux visions diffé
rentes, aspirent à présenter ensemble, en nous livrant l’ex
position « Sacré-Profane ».
Priscille Déborah et Jean-Pierre Batret, Peintre et Sculp
teur, Sculpteur et Peintre.
Les mêmes initiales que pour Sacré et Profane, chacun
dans son domaine, mais habités par la même sensibilité et
la même poésie.
Honorer la vie comme on le ferait pour des Dieux et subli
mer la volonté d’emprunter le chemin de la connaissance.
Priscille Déborah et Jean-Pierre Batret, réfléchissent en
semble les rapports entre le sacré et le profane.
Les particularités de chacun prédominent, pourtant l’indi
vidualité triomphe.
C’est cette recherche de l’individualité du spectateur qui
guide l’attitude vers l’image provoquant à la fois l’approba
tion et la réprobation.
Sacré-Profane, c’est mieux. C’est faire naître un regard em
preint de l’esprit libre de découverte.
Artistes
À propos de l'exposition
Priscille Deborah devait ouvrir le bal au Grand
Presbytère au printemps 2020.
Mais son « Bal des Indociles » n’a pu se tenir en rai
son de la pandémie.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je suis particulièrement
heureux de pouvoir l’accueillir dans l’écrin du
Grand Presbytère.
Trois années ont passé. La vie s’est écoulée, tout au
tant en ordre et désordre qu’en tumulte et émerveil
lement.
C’est ainsi qu’est née l’exposition « Sacré Profane »,
exposition fruit d’un Art partagé.
C’est en effet accompagnée de Jean-Pierre
Batret que la peintre nous livre cette pro
messe d’un instant de confidence.
A leur manière, ces deux artistes
sont des bâtisseurs d’imaginaire.
La peintre et le sculpteur,
en symbiose parfaite
opposent leur génie
insolite.
« Sacré Profane » est une véritable fenêtre
ouverte sur une dualité qui s’oppose et se
complète.
A l’image des « Gardiens » intemporels de
Jean-Pierre Batret, nos artistes sont animés
par et n’obéissent qu’au partage et à la trans
mission.
Leurs mondes explosent aux yeux de tout un
chacun, comme le soleil et la lune au petit
matin.
Sincère et brute, avec ses poudres colorées,
Priscille Deborah s’amuse et donne vie à son
image : forte et troublante.
Vibrant et transcendent, Jean-Pierre Batret
joue le travail de la matière et de l’espace en
donnant vie à des personnages oniriques et
élancés.
Parce que le Grand Presbytère est un lieu de
rencontre, un lieu qui voit se nouer des
échanges, je vous donne rendez-vous du 23
juin au 17 septembre pour vous plonger
dans un « Sacré Profane », un sacré
moment de partage.
